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LE CONTRÔLEUR DE GESTION DOIT-IL ÊTRE UN

BON COMMUNICANT ?

L’objectif du contrôleur de gestion : assurer la

cohérence entre les objectifs et les moyens,

optimiser l’utilisation des ressources et suivre la

réalisation e cace et e ciente des objectifs pour

le compte de la direction. Dans le cadre de sa

mission, quelle place pour la communication et

l’intelligence relationnelle ?

Quels sont les atouts clés d’un bon contrôleur de

gestion ?

Le contrôleur de gestion occupe un poste fonctionnel,

il doit être rationnel, able et curieux, faire preuve

d’esprit d’anticipation, mais aussi démontrer un goût

concret pour l’analyse des faits et la synthèse. En

e et, il doit aider les managers dans leurs trajectoires

pour réaliser leurs objectifs. Dans le cadre du contrôle

budgétaire, à lui d’analyser les causes des écarts entre

les objectifs et les réalisations et de chi rer les actions

correctives avec les managers.

En tant que fonction support transverse, le contrôleur

de gestion a une vision de l’ensemble des opérations

et doit assurer en permanence leur conformité aux

objectifs stratégiques de l’organisation.

L’intelligence relationnelle a-t-elle un rôle à jouer

dans ce métier ?

L’autorité du contrôleur de gestion est fonctionnelle

par rapport aux managers. L’intelligence relationnelle

est donc essentielle dans l’exercice de sa fonction.

Le contrôleur de gestion doit comprendre son

interlocuteur, ses besoins et ses contraintes et replacer

la fonction du manager dans l’organisation avec la

nécessité du « reporting ». Pendant l’élaboration du

budget, la relation est de nature di érente car l’objectif

collectif va s’imposer à l’objectif personnel du manager.

La recherche de l’e cience avec des ressources limitées

exige de prendre du recul par rapport à l’existant. Le

contrôleur de gestion doit faire preuve d’intelligence et

de souplesse dans ses relations avec les managers qui

sont tous di érents, tant sur la forme que sur le fond.

Comment le contrôleur de gestion peut-il

améliorer ses capacités à communiquer ?

Principalement, cela passe par une meilleure

connaissance de soi, pour gérer son mode de

communication et celui des autres, d’une part, et des

techniques de communication, d’autre part.

Pour être e cace, la communication commence par

une attitude empathique et l’écoute. Le contrôleur

de gestion fait face à un dé quotidien : celui de

traduire en nombres nanciers une activité humaine

et économique. Il lui faut donc créer un langage des

chi res et un traitement de l’information spéci ques

au métier et à la culture de l’organisation, tout en

connaissant leurs limites.

Après avoir traité les données brutes, le contrôleur

de gestion veille à transmettre une information

signi cative et en temps utile aux personnes adéquates

pour améliorer la performance collective. Il doit aussi

constamment garder à l’esprit que la communication

est un processus itératif qui fonctionne en boucle. En

conséquence, il doit pratiquer le feed-back qui ferme la

boucle de la communication.

Cet impératif se limite-t-il à la communication

orale ?

Bien sûr que non : une organisation accorde une place

prépondérante à l’écrit, base de la mémoire collective.

Dans sa manière de communiquer à l’écrit, le contrôleur

de gestion doit aussi savoir s’adapter et répondre

aux besoins du destinataire, utiliser le bon medium

(courriel, memo, etc.) et structurer son message.

C’est en se montrant humble, able, à l’écoute,

ouvert, rigoureux, et un dèle soutien qu’il gagnera la

con ance des managers en tant que copilote.

Pour aller plus loin, n’hésitez pas à consulter nos

formations Contrôle de Gestion sur

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